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Franceinfos

28 juillet 2007

Harry Potter domine toujours le box office français

Nouvelle semaine de domination pour "Harry Potter et l'ordre du Phénix" dans un box office qui semble se réveiller. Le jeune sorcier a déjà séduit 4 millions de Français.

Bonne semaine au box office français avec, selon Le Film Français, une hausse de 31% par rapport à la semaine correspondante de l'année 2006. L'offre cinématographique du moment et la météo peu favorable à des séances de bronzage expliquent certainement cette embellie. Harry Potter et l'ordre du Phénix domine toujours les débats avec en deuxième semaine d'exploitation 1,4 million de spectateurs (soit -41% d'une semaine sur l'autre) ce qui porte son cumul à près de 4 millions, 3.942.315 précisément. Le cinquième film de la saga Harry Potter accapare encore 47% du marché. Une situation qui devrait changer dès la semaine prochaine avec le débarquement des Simpson et de Transformers.

Derrière ce leader incontesté, les autres films voient leurs entrées faire de la résistance. Die Hard 4 : retour en enfer attire en troisième semaine 321.256 spectateurs (-18), conserve la deuxième place et voit son cumul dépasser 1,7 million d'entrées. Shrek le troisième fait encore mieux avec une perte limitée de 7% de ses spectateurs et 296.996 entrées supplémentaires pour dépasser les 5,1 millions. Autre film d'animation à bien se défendre, Persépolis qui séduit 116.311 spectateurs en quatrième semaine. Le film de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud a déjà attiré 775.000 spectateurs. La cinquième position revient à la nouveauté Hot Fuzz. Le film anglais fait une belle première semaine à 101.302 entrées sur seulement 149 copies.

Dans le reste du classement certains films résistent bien comme 2 Days in Paris qui affiche plus de 107 spectateurs en deux semaines, Ocean's 13, stable à 78.359 entrées. Certains voient même leur audience progresser tels Raisons d'Etat (82.703 entrées, +1%), Pirates des Caraïbes 3 (65.081, +1%), Dialogue avec mon jardinier (57.461, +7%). Parmi les nouveautés, Dead or Alive ne passionne pas grand monde avec ses 43.958 spectateurs. A l'inverse, Half Nelson et The Invisible suscitent la curiosité avec respectivement 24.348 et 23.403 spectateurs dans chacun 39 salles. A noter la belle reprise du film de 1970 signé Vittorio de Sica, Le Jardin des Finzi Contini, qui se paie le luxe d'attirer 11.579 spectateurs sur seulement 9 copies sur tout le territoire.

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28 juillet 2007

Tentative d'assassinat... au sèche-cheveux !

La victime, prenait un bain quand sa femme, sa belle sœur et son concubin ont lancé un sèche-cheveux dans l'eau.

Les trois personnes ont été mises en examen et écrouées jeudi après-midi par le parquet de Mulhouse.


On ne peut pas parler d'imagination, mais de système D. Mardi soir, un homme qui prenait tranquillement un bain a bien failli mourir. Sa femme, sa belle-sœur et son concubin ont en effet tenté de lancer un sèche-cheveux allumé dans la baignoire. La victime a réussi à écarter « l'arme » d'un coup de pied et a ainsi éviter de justesse l'électricité.

Les deux concubins ont tenté de prendre la fuite, mais l'épouse de la victime est restée sur place. Ils ont tous les  trois été interpellés et partiellement reconnu les faits. Les enquêteurs évoquent un "contexte familial particulier", sans plus de précisions. Déférés jeudi après-midi au parquet de Mulhouse, les trois ont été mis en examen pour tentative d'assassinat et écroués, selon une source judiciaire.

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28 juillet 2007

Sarkozy a fait la campagne la plus chère


Nicolas Sarkozy est le candidat pour qui les frais de campagne ont été les plus élevés.

Ségolène Royal arrive en deuxième position. Nicolas Sarkozy a dépensé exactement 21.038.891euros, selon le chiffre publié aujourd’hui au Journal officiel. La candidate du parti socialiste a, elle, investi 20.712.043 euros.

 

Aucun n’a donc dépassé le plafond maximum autorisé qui était de 21,59 millions pour le second tour.

 

Les deux candidats arrivés en tête ont dépensé largement plus que Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen en 2002 qui avaient engagé des frais à hauteur de 18 millions d'euros pour le premier et 12 millions pour le second. Lionel Jospin, éliminé à l'issue du premier tour, avait dépensé pour sa part 12,5 millions.

 

3 candidats en dessous du million

 

Parmi les autres candidats en course cette année, François Bayrou et Jean-Marie Le Pen arrivent ensuite avec 9,7 millions d'euros chacun, suivis de Marie-Georges Buffet, 4,8 millions d’euros, Philippe de Villiers, 3,1 millions d’euros, Arlette Laguiller, 2,1 millions d’euros, Dominique Voynet, 1,4 million d’euros, José Bové 1,2 million d’euros. Olivier Besancenot avec 0,9 million de dépenses, Frédéric Nihous avec 0,8 million, Gérard Schivardi, avec 0,7 million, sont les trois seuls candidats à avoir dépensé en-dessous d’un million d’euros. Le plafond des dépenses des candidats du premier tour s'élevait lui à 16,166 millions d'euros.

 

Les équipes des candidats ont déposé les comptes exacts de campagne à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui ne les a toutefois pas encore validés. Les candidats avaient jusqu'au 6 juillet pour communiquer leurs comptes auprès de cet organisme.

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6 juillet 2007

Tony Parker et Eva Longoria se sont mariés à Paris

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PARIS - Le basketteur français Tony Parker et l'actrice américaine Eva Longoria ont été mariés vendredi à Paris par le maire de la ville Bertrand Delanoë, a-t-on appris de sources municipales.

Une centaine de photographes et de cameramen, ainsi que 200 fans et badauds, ont été maintenus à distance de la cérémonie, derrière des barrières métalliques interdisant tout accès à l'esplanade située devant la mairie du IVe arrondissement, dans le centre de Paris, a constaté un journaliste de l'AFP.

M. Delanoë a quitté la mairie d'arrondissement en milieu d'après-midi sans faire de déclaration à la presse, tandis que les jeunes mariés restaient invisibles du public qui les attendait à l'extérieur.

La mariée, héroïne de la série "Desperate housewives", était arrivée la première à la mairie dans une limousine, vêtue d'une courte robe rose bordée d'un liseré noir.

Accompagné de joueurs de son équipe et aussi du footballeur français Thierry Henry, probables témoins, Tony Parker l'a rejointe dix minutes plus tard à bord d'un monospace gris.

Une centaine de policiers étaient sur place depuis la fin de la matinée et un chien démineur de la police avait été mobilisé pour détecter d'éventuels explosifs à l'intérieur de la salle des mariages, avant leur arrivée et celles des invités.

Ce mariage civil doit être suivi d'une cérémonie religieuse samedi en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, la chapelle des rois de France, à deux pas du Louvre, avant une réception en soirée prévue au château de Vaux-le-Vicomte, à 55 km de Paris, fermé au public pour l'occasion.

Bertrand Delanoë a célébré le mariage en tant qu'"ami personnel" du basketteur français, meneur de jeu des San Antonio Spurs et vedette de la National Basket Ball Association (NBA) américaine.

6 juillet 2007

DSK président du FMI ?

Alors que le Parti socialiste tente d'opérer sa mue post-électorale dans la douleur, l'Elysée devrait proposer la semaine prochaine à ses partenaires une candidature française à la présidence du Fonds monétaire international (FMI). Si le nom de Laurent Fabius a dans un premier temps été évoqué, Nicolas Sarkozy devrait annoncer dimanche son soutien officiel à Dominique Strauss-Kahn.

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Partis au bon moment ? Se voulant au-dessus des luttes intestines qui font s'entre-déchirer les cadres du parti, ce sont deux poids lourds et chefs de file de deux courants majeurs qui ont exprimé, à quelques jours d'intervalle, leur volonté de se retirer de la mêlée. Annoncé par DSK pour la rentrée, Laurent Fabius n'a, lui, pas tardé à formaliser son départ du bureau national, arguant la semaine dernière qu'il était temps de "laisser la place aux jeunes". Les deux candidats malheureux à l'investiture socialiste pour la présidentielle prennent donc du recul. "Je voudrais ne pas être trop mêlé aux histoires picrocholines, aux petites querelles", se justifie Laurent Fabius. Mais plutôt être un "sage actif". Tout un programme.

"Je voudrais réfléchir à des sujets plus intéressants que la composition du groupe socialiste, comme la mondialisation, sans me mêler du corps-à-corps quotidien." Le message est clair, l'intention sans équivoque, et le ton un brin énervant. Sans condescendance, mais avec un désir profond de servir différemment, et pourquoi pas, dans d'autres lieux. Le FMI, par exemple, dont l'Espagnol Rato a pour "raisons personnelles" décidé de quitter la présidence. Et selon la règle tacite établie entre Américains et Européens - aux premiers la nomination du directeur de la Banque mondiale (le fraîchement nommé Robert Zoellick), aux seconds celle du FMI - son remplaçant à la tête de l'institution économique viendra du Vieux continent. Un Italien, un Polonais et l'actuel directeur de la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD), Jean Lamierre, sont déjà sur les rangs.

"Un bon ministre des Finances"

Et l'Elysée y verrait bien un Français. Voire, en ces temps d'ouverture à tout crin, un socialiste. En tout cas, "un bon ministre des finances", selon le profil imposé. Claude Guéant reconnaît que "ce serait bien qu'on récupère le poste" pour la France. Sur l'échiquier international, bien que très controversé, le Fonds monétaire reste un levier essentiel de l'action intergouvernementale et un vecteur diplomatique important. Vendredi matin, le secrétaire général de l'Elysée laissait planer le doute, considérant comme les noms de Fabius et de Strauss-Kahn "intéressants ». "A ma connaissance, ils ne sont pas indifférents" ajoutait-il.

Reçu une première fois par Nicolas Sarkozy en amont du Conseil européen des 21 et 22 juin dernier, le désormais disponible et simple député Fabius a passé plus d'une heure ce vendredi après-midi à l'Elysée. Si l'intéressé confiait avant cette rencontre qu'"aucune proposition ne (lui) a été faite", des observateurs étrangers relevaient que sa prise de position en faveur du non au projet de constitution européenne jouerait certainement en sa défaveur. A l'inverse, l'expérience de DSK et son positionnement plus social-démocrate serait davantage en phase avec l'ambiance européenne.

D'une rénovation à l'autre

S'envoler vers les cénacles internationaux ne sera pas pour l'heureux élu synonyme de retour complet à la sérénité. Car l'institution économique est en crise, et souffre d'un double déficit. Depuis une dizaine d'années, les critiques se sont en effet élevées, tant sur le fond - la légitimité et la teneur des politiques monétaires imposées aux pays emprunteurs - que sur les formes de son action et ses règles de fonctionnement. Ainsi les pays dits "en développement" ou "émergents" se plaignent-ils des programmes trop libéraux qui leur ont été systématiquement imposés par les bailleurs du Fonds, nécessairement des pays riches, ainsi que de leur faible représentation dans les instances de décision, héritée de la géopolitique des années 50.

Le Fonds monétaire international a aussi été l'un des théâtres de la coupure voulue par les plus radicaux opposants au libéralisme occidental. Cristallisant autour de son combat contre l'impérialisme américain l'essentiel de son action politique, le président vénézuélien Hugo Chavez a ainsi claqué avec fracas la porte des institutions de Bretton Woods le 20 avril dernier. "Amis du Fonds Monétaire et de la Banque mondiale, nous vous disons Ciao". Vecteur essentiel selon lui de la domination occidentale, il a ainsi émis l'idée d'une "Banque du Sud" indépendante, initiative applaudie de concert par l'Argentine, la Bolivie et l'Équateur.

Le porte parole de l'Elysée David Martinon a dit ne pas pouvoir démentir l'information selon laquelle l'Elysée se prononcerait en faveur de DSK. Du côté du maire de Sarcelles, actuellement absent, la question ne se posera que si les partenaires européens et américains s'accordent sur son nom. Le suspense ne devrait pas donc pas durer. Le conseil d'administration du FMI doit se réunir lundi pour discuter du processus de sélection d'un nouveau responsable, et l'Europe a déjà fait connaître sa volonté de le nommer rapidement. Une chose est sûre, quels que soient la date et le lieu, Fabius ou DSK prendront leur part à une entreprise de reconstruction. Et ce ne sont pas les chantiers qui manquent...

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6 juillet 2007

Energie : Bruxelles veut protéger les consommateurs

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Après la libéralisation des marchés, Bruxelles évoque une "Charte européenne des droits des consomateurs d'énergie".

Bruxelles vient de jeter les bases d'une "Charte européenne des droits des consommateurs d'énergie", jeudi 5 juillet, avec le double objectif de rassurer des consommateurs parfois inquiets de l'ouverture des marchés tout en stimulant une concurrence qu'elle juge vitale.
Grâce à cette charte, la Commission européenne tente de répondre aux inquiétudes qui ont ressurgi, notamment en France, lors de l'ouverture quasi-totale des marchés européens de l'énergie pour les particuliers, au 1er juillet dernier.
La commissaire chargée de la Protection des consommateurs, la Bulgare Meglena Kuneva, tend à faire passer un message aux fournisseurs et aux consommateurs: "mon message pour les fournisseurs est très simple: je vous ai à l'oeil" a-t-elle prévenu. Pour ce qui est des consommateurs, elle a assuré qu'ils "n'avaient rien à craindre de la libéralisation."

Signature de la charte en décembre

Cette charte, qui doit être finalisée et signée en décembre, devra, tout d'abord, définir les droits des consommateurs en matière de contrats, d'information, de prix, de règlement des litiges et de protection contre les pratiques commerciales déloyales.
Elle prévoit également, selon la Commission, de permettre au consommateur de changer gratuitement de fournisseur d'électricité ou de gaz.
Enfin, elle posera les éléments de base de tout contrat de fourniture, en spécifiant les informations que le fournisseur devra apporter sur les prix, l'origine de l'énergie, les mesures d'efficacité énergétique, et instaurera des procédures de recours "simples et peu coûteuses" en cas de litige.
Face aux craintes d'un renchérissement des prix de détail, elle stipulera également des garanties de "niveau minimal" de services pour les personnes en difficulté, pour "éviter la pauvreté énergétique".
Elle regroupera les réglementations déjà éparpillées dans trois directives européennes, dont deux en 2003 contenaient déjà des garanties pour les citoyens les plus vulnérables.

La libéralisation, pas responsable de la hausse des prix

Par ailleurs, ce n'est pas la libéralisation qui fait monter les prix, c'est le manque de libéralisation", a insisté le commissaire à l'Energie, le Letton Andris Piebalgs, en soulignant que les opérateurs historiques étaient "prêts à tout pour éviter d'ouvrir les marchés".
Il a également reconnu que la libéralisation ne pouvait être efficace qu'avec une "participation active du consommateur", et que le succès de cette dernière se mesurerait notamment au pourcentage de consommateurs optant pour un changement de fournisseur.
Ce projet de charte est une version édulcorée du discours de la Commission qui, depuis les "non" au référendum français et néerlandais à la Constitution européenne, démontre l'importance qu'elle attache à la défense des consommateurs dans toute nouvelle étape de déréglementation.

6 juillet 2007

L’ouest de MANDELIEU en feu près de Cannes et Nice

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MANDELIEU FEUX - Les flammes qui avaient démarré vers 18 heures dans le département du Var sur les bas cotés de l’autoroute A8 avant la sortie des Adrets, à cause d’une voiture au moteur en feu, ont en quelques heures parcouru 1200 hectares jusqu’aux portes de Mandelieu dans les Alpes Maritimes près de Cannes et de Nice. Poussé par des rafales de vent tourbillonnant à 90 Km/heure, le feu extrêmement violent a sauté la A8 et l’ex nationale 7, détruisant tout sur son passage, pour gagner les collines à l’entrée de Mandelieu et se rapprocher de la mer jusqu’à menacer le petit port de la Rague.
Vers 21 heures, la préfecture ordonnait l’évacuation des quartiers ouest de Mandelieu-la-Napoule où plusieurs dizaines de maisons ont été attaquées par les flammes d'un incendie qui ne cessait son affolante progression. Vers minuit les gendarmes et la police municipale parlaient de plus de 500 personnes, avec leurs animaux domestiques et de maigres bagages, évacuées vers deux salles municipales de Mandelieu. Selon Jacques Billant, le directeur de cabinet du préfet Vian, la situation restait très préoccupante avec un feu toujours actif malgré la baisse d’intensité du vent.
500 sapeurs-pompiers des Alpes-Maritimes, du Var et des Bouches-du-Rhône sont sur le terrain et des renforts en provenance des départements voisins, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Bouches du Rhône et Vaucluse sont attendus dans la nuit.

6 juillet 2007

Noeux-les-Mines : 2 morts dans l'incendie d'un pavillon

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Terrible incendie cette nuit dans un pavillon de la commune de Noeux-les-Mines dans le Pas de Calais où un pavillon de 200 m2 a entièrement brûlé pour des raisons encore inconnues.

Le bilan est lourd : 2 morts (une mère de 52 ans et son fils de 23 ans) et onze blessés dont 3 seraient dans un état grave. On notera que parmi ces blessés figurent 4 enfants dont 1 nourrisson.

Le feu, visiblement très violent d'après les pompiers, a entièrement détruit le pavillon et s'est déclaré aux alentours de 3 heures du matin. On notera qu'une jeune fille de 17 ans, coincée par les flammes, s'est défenestrée se sauvant ainsi la vie !

A noter également que deux personnes seraient sorties indemnes de ce terrible incendie qui a nécessité l'intervention d'une cinquantaine de pompiers. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes du sinistre.

6 juillet 2007

Prison pour incitation au terrorisme en Grande-Bretagne

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Dans le cadre d'un procès sans précédent en Grande-Bretagne, trois hommes soupçonnés de liens avec Al Qaïda ont écopé jeudi d'un total de 24 années de prison pour incitation au terrorisme par le biais d'internet, a rapporté la police jeudi.

Les trois hommes, dont le meneur présumé utilisait un pseudonyme arabe signifiant "Terroriste 007", avaient plaidé coupable d'avoir encouragé des actes de terrorisme "entièrement ou en partie" hors de Grande-Bretagne via des sites internet préconisant le meurtre des non-musulmans.

Le Marocain d'origine Younès Tsouli, le Britannique Ouasim Moughal et le Jordanien d'origine Tarik al Daour ont changé de ligne de défense après avoir initialement plaidé non-coupable.

Leur procès se déroule depuis avril au tribunal de Woolwich, dans l'est de Londres.

Tsouli, 23 ans, a écopé de 10 années de prison, Moughal, 23 ans, de sept ans et demi, et Daour, 20 ans, de six ans et demi.

Selon la police, les trois hommes avaient créé des sites internet en utilisant des cartes de crédit volées et de fausses identités dans le but de diffuser la propagande d'Al Qaïda, notamment des images de décapitation d'otages occidentaux.

Ils voulaient ainsi contribuer à recruter en Irak et ailleurs des kamikazes "susceptibles de tuer des 'ennemis incroyants' à une échelle internationale", a dit la police dans un communiqué.

C'est la première fois qu'une personne est reconnue coupable par la justice britannique d'incitation au terrorisme par le biais d'internet, a déclaré Peter Clarke, chef du contre-terrorisme à Londres.

"Ces trois hommes, de leur propre aveu, en encourageaient d'autres à devenir des terroristes et à assassiner des innocents, a-t-il dit en soulignant que leur mode opératoire, basé sur internet, démontrait "une fois de plus que les réseaux terroristes couvrent l'ensemble du globe".

Autre fait unique, les enquêteurs ont expliqué que Tsouli et Daour ne s'étaient jamais rencontrés et ne communiquaient que par internet.

Les procureurs ont ajouté que les trois accusés étaient en possession de manuels montrant comment piéger une voiture et des enregistrements expliquant comment fabriquer une ceinture d'explosifs.

Des livrets sur les poisons et les explosifs ont également été découverts.

Tsouli, considéré comme le meneur du groupe, se faisait connaître en ligne sous le nom de "irhabi007", soit le mot arabe correspondant à terroriste et le numéro de code de l'espion fictif britannique James Bond.

6 juillet 2007

Education : 17.000 postes supprimés en 2008 ?

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Selon le quotidien économique Les Echos, l’objectif du gouvernement serait bien supérieur aux 10.000 postes annoncés par le ministre de l’Education Xavier Darcos.

Pour Les Echos, l’annonce était «tactique». En avançant le 28 juin le chiffre de 10.000 postes supprimés dans l'Education nationale en 2008, Xavier Darcos aurait voulu « faire passer l’idée que le chiffre serait élevé». Car selon l’édition de jeudi du quotidien économique, qui cite des sources gouvernementales, «l’arbitrage serait plus proche de 17.000» postes supprimés. Mercredi, le premier ministre, François Fillon, avait déclaré que le chiffre n'était pas "aujourd'hui arbitré" et "n'a jamais fait l'objet d'une décision du gouvernement".

Selon Les Echos "les chiffres définitifs seront confirmés au moment des lettres plafonds qui partiront de Matignon au lendemain du débat d'orientation budgétaire, inscrit le 16 juillet à l'agenda de l'Assemblée nationale". L'Education nationale "avec 1,217 millions d'équivalent temps plein travaillé, représente une grosse moitié des bataillons de départ prévus l'an prochain, lesquels s'établiront à environ 35.000 au total", explique le journal.

Le quotidien précise que «l’Enseignement supérieur et la Recherche, désormais autonomes et politiquement prioritaires seront épargnés». Les collectivités locales et l’hôpital ne devraient pas non plus contribuer au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. La Défense, en revanche, devrait supprimer 6.000 postes, «devant les Finances (3.000 postes) et l'Ecologie (1.700 postes)». A terme, «ce dispositif doit permettre de dégager 1 milliard d’euros d’économies, dont la moitié sera restituée aux fonctionnaires», ajoute le journal.

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